Quelques projets de ce vieux cons

Gros punk de merde. ( Tu peux reconnaître en haut à droite les blazes de Eim et de tonton José qui font plaisir!)


Article pensé par Tom et rédigé par Ernst.
Un jour nouveau se lève sur les champs d'honneur, où frappent des bottes dans la boue, au son martial des beats cadencés.
Tandis que les sonos crachantes ravalent leur salive, que la rave se met en off pour calmer ces corps suant, plein de boue, de joie, l'ouïe assourdie par les tams-tams électriques ;
tandis que la teuf se meurt, que les déchets sur le sol, traces de l'autre monde, s'envolent, ne restent alors que des souvenirs de ces folles nuits partagées, gravées dans la mémoire de chacun, mais quand vrombit les moteurs des charrettes qui une à une prennent la route ....les uns retirent le masque vénitien de leurs ébats ruraux, ils jettent cargo, sarouel qui le temps d'un weekend furent le déguisement de ces bacchanales bretonnes, remis aux placards où se croisent les Ramones, les dreads de Marley, le parler kaïra de la street, un kimono etc..Jusqu'au weekend prochain, ils arborent la semaine les insignes mondains pour paraître sans crainte à la "société".
Alors que nous, arlequins sans masque, même ronflant dans nos camions, la rave n'en finit pas ; toujours les kicks font vibrer les cordes de nos veines. Nos cargos fixés sur la peau, la teuf n'est plus une parenthèse exotique, la techno un sombre boum-boum à écouter que sous taz. Se croyant au Carnaval, où chacun se vêtit d'un costume différent du sien, ils portent tous les même habits, assignés à ces fameuses "free-party" ; mais ces habits sont les nôtres, n'en faites pas des clichés.
Aujourd'hui, prenant la route, les panneaux publicitaires, me sont comme un miroir déformé ; je vois une apparence de moi, "teuffeur", produit à code barre. Quelle ironie pour nous, qui haïssons cette consommation de tout ! Végétarien, je deviens la viande des supermarchés, qu'on veut croquer..
Peut-on parler d'appropriation culturelle ?A l'origine cherchant à montrer la façon dont les puissances coloniales avaient pillé la culture des peuples colonisés, ce concept s'est élargie, se faisant aussi plus invisible, plus quotidien..
Il s'applique quand un individu puise des styles vestimentaires, langagiers, dans le but de s'esthétiser, de paraître curieux, pour augmenter son capital relationnel, sans pour autant chercher à comprendre ou vivre cette culture ou sous-culture ; c'est un héritage de ce libéralisme triomphant, où tout est objet de vente, où tout est bon pour façonner sa propre image.
Ignorantes de la culture emprunté, ces appropriations tendent même à la réduire, n'en prenant que des accessoires, ils deviennent des objets copyright, des clichés indispensables pour vivre l'événement.
Il suffit de chercher : "teuf" sur Amazon, pour se procurer en un instant la panoplie parfaite de l'archétype du teuffeur ; qui provient d'une longue histoire, fruit de plusieurs décennies... et elle-même parfois nourrit d'appropriations culturelles plus lointaines, mais qui furent respectées et fécondes. Evidemment toutes les cultures et les peuples s'inspirent, tout est connecté, interdépendant ; mais le libéralisme économique tend non un métissage des cultures, mais plutôt à une homogénéisation d'une culture globalisée.
Par exemple : le sarouel, venu de Perse, a atteint l'Afrique du Nord et au XIXè est apparu en France au cours de la colonisation de l'Algérie, il est enfin porté depuis les 1970 par des hippies et enfin des teuffeurs... portée un cargo militaire était une sorte de rébellion contre le fascisme notamment au début des soirée techno à Berlin.
La rave a une histoire, une musique, des codes comme toute cérémonie, comme toute contre-culture.A la manière des T-shirt estampillés : "RAMONES" et vendus en masse, ce groupe new-yorkais précurseur du punk, est devenu un cliché. Ces signes de reconnaissance sont cependant nécessaire à une communauté, leurs adeptes doivent pouvoir se reconnaître entre eux, par des emblèmes, totems, symboles...
Le danger d'une consommation qui exerce son empire sur toutes les cultures est de faire naître une unique culture égalitaire mondiale, où les symboles seraient toutes les marques abrutissant nos esprits et où les "anciennes" cultures seraient réduits à de brefs clichés : la weed et les dreads du rastafari de Kingston, les drogues et le sarouel du teuffeur breton...
"Devenir" autre est normal, tout être humain est sans cesse "en devenir" ; mais vouloir "faire autre" est problématique, souvent ce désir naît des images, des réseaux sociaux et ne sert qu'à renforcer son prestige personnel, tout en dépouillant une culture.Une fois la mode passé, l'abeille ira butiner ailleurs mais laissera derrière elle un champ de ruines d'une culture éventrée..Souhaitons que la culture rave ne connaisse pas ce destin.
Les sous-genres techno de teuf ne connaissent pas encore le lissage médiatique qu'a connu le rock, le reggae.. devenus aujourd'hui des musiques politiquement correct, familiales et populaires. Mais tentés par ces confins du son, par delà bien et mal, certains se sentant éloignés de ces teuffeurs, tapant du pied dans la gadoue, dont il faut se faire accepter comme chez les Papous, se vêtissent de leur costumes traditionnels le temps d'une nuit d'extase.
Le risque alors est que la free-party, cérémonie de 'transe' devienne à son tour comme les clubs, théâtre des apparences.
Le but de cet article n'est toutefois pas de confronter les uns aux autres ou de fermer les teufs à de nouveaux arrivants ; l'appropriation culturelle est complexe, sujet à de nombreux débats, c'est pour cela qu'il doit être utilisé au cas par cas ; analyser sa négativité parfois, ou l'enrichissement qu'il peut produire. Ce concept permet simplement d'ouvrir des champs de réflexion et de mettre en garde contre les possibles violence faite à des cultures et qui ne serait fécond de rien, sauf à classer une des rares sous-cultures qui existe encore, au même rayon que les rastas, les aborigènes, les rappeurs... et en faire un produit vendu en masse, dans nos supermarchés. Alors allez en teuf, mais pas de masque, venez comme vous êtes !Do It Your Style Yourself, quoi !

Malgré qu'il se proclame Anarchiste, Tom est con, très con. Tom choppe des esclaves, voici le premier qu'il a eu. Il l'a appelé " Spoolding". Il lui a appris à ne dire que le prénom de Tom, du coup pour s'exprimer Spoolding ne sait que dire Tom. En cadeau Spooling lui a ramené un parasite inhibé de tous sentiment, aussi lâche que l'opportuniste de Dutronc qui retourne sa veste, sans remord qui s’appelle adolf. Adolf est bête, c'est une bête. Tom ne sait même pas ce qu'il fou là, mais en tout cas il est là. Au fil du temps Tom en aura marre de voir sa gueule et va donc lui amputer ses petites testicules.. euh tentacules pardon ( puisque évidemment Adolf n'a pas de couilles..) puis il coupera sa tête pour l'afficher fièrement chez lui sur un piquet. Sacré Tom!

Petit dessin réalisé à l'occasion d'une soirée avec Bon Abri et les Dissonances soundsystem! Sacré traquenard!
" Partagez entre la joie et la colère.. euh la tristesse & la colère, je chie sur l'amour et toutes ses règles de merdes! Naître solitaire et mourir solitaire! Amour anarchie"

Premier Carnet " Hardcore", crayon bic.
"Notre père qui est au pieu, que ton nom soit sacrifié, que ta volonté soit comme la levrette" Tom.

Premier Carnet "Hardcore", crayon bic.
"Les anarchistes ils ont un drapeaux noir et bernent sur l'espoir et la mélancolie" Léo Ferré, 1969.

Premier Carnet "Hardcore", crayon bic.
Depuis qu'il a malheureusement rencontré Tom, Bugs Bunny en a pris de la graine et a bien changé..

Premier Carnet "Hardcore", crayon bic.
Quand Tom en a trop pris..

Tom se fait souvent casser la gueule parce qu'il dit généralement que de la merde. C'est la raison pour laquelle il a presque jamais de dent, je vous avais dit qu'il avait une sale gueule !

Vive la vie et ses aléas de merde!
( Il y a des fautes sur le dessin... Tom s'en excuse.)
